Chouf à Marseille

Ce qui se passe dans les banlieues, où cohabitent des milliers de familles d’origine étrangère, en particulier les familles maghrébines et africaines, épuise le corps de ces communautés. Une génération qui s’étrangle à cause de son échec à trouver la place qui lui sied dans une société qui lui est étrangère par l’identité, la culture et la religion, cette génération échoue à jouer son rôle à s’ouvrir une voie saine. Comment cette génération peut-elle se libérer de sa charge négative et de ses complexes sachant que ce processus parait très difficile ? Problèmes de jeunes qui souffrent d’une pauvreté identitaire, de l’absence d’un phare qui donne à leur conscient le sentiment de paix, de sérénité. Est-ce que c’est la société qui a échoué à les contenir et les intégrer ? Ou est-ce que ce sont eux seuls responsables de leur échec à arracher leurs droits légitimes dans la société française ? Pourquoi ont-ils choisi une autre voie au lieu de recourir aux solutions saines ? Qui leur a tracé cette maudite feuille de route pour qu’ils s’enfoncent dans les eaux troubles d’un pays que certains le comparent au soleil ?