
André Miquel le sage, amoureux de l'orient
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Il n’est pas facile du tout d’écrire sur le regretté André Miquel, l’innovateur exceptionnel,
avec une rationalité presque absolue et une sobriété professionnellement requise. Je vais
essayer de justifier une subjectivité imposée par la tristesse qui imprègne mon corps et tout
mon être en ce moment.
Je ne laisserai pas mes sentiments m’entraîner vers le rivage d’une subjectivité excessive,
mais j’utiliserai la relation personnelle que j’ai eue avec lui pour le service et le dévouement
à l’approche créative. Et ce comme jamais ça m’est arrivé auparavant avec un innovateur
arabe, étranger, ou français plus précisément dans les demeures maudites de l’exil en tout
cas, à mon humble avis.
C’est cette relation avec lui qui m’a permis de l’aborder à partir de particularités et de faits
moraux et personnels extraordinaires et hors du commun, et d’informations scientifiques et
littéraires sans précédent. Des vérités dont « Dhaffa Thalitha » (Troisième rive) en a eu
l’exclusivité » au crépuscule de la vie du grand et humble André Miquel. Des vérités que
seuls ceux qui ont été invités chez lui pour l’interviewer journalistiquement et
scientifiquement durant plus d’une année, avant qu’il ne parte un peu après avoir souffert
d’un terrible isolement, de la marginalisation et du déni de la plupart de ses compatriotes de
tout ce qu’il a donné à l’humanité en tant que scientifique, écrivain, littéraire, chercheur et
traducteur qui n’a pas d’égal.